Автор работы: Пользователь скрыл имя, 04 Декабря 2010 в 21:15, Не определен
текст обзорной экскурсии по Минску
   Elles 
rappellent les tours de guet qui flanquaient les portes de l’ancien 
Minsk. Les murs de ces tours jumelles sont ornées de moulures en forme 
de cartouches, d’ornements et de fleurs. Au-dessus des galeries supérieures 
on a mis des sculptures de soldats de l’Armée  rouge, d’ouvriers 
et des paysans. L’un des bâtiments, à votre droite, comporte la 
plus grande horloge du Belarus (son diamètre est plus de (3,5 mètres).  
C’est  un trophée centenaire pris aux nazis pendant la Grande 
Guerre nationale. 
Alors on a debouché à la place de la gare du chemin de fer.
La formation de la place date de la fin du 19 siècle. Dans les années 90 elle a subi de grandes transformations.
Il y a seulement quelques années on a edifié ce géant-ci en béton de verre que vous voyez à gauche. C’est la gare du chemin de fer. Elle peut contenir 70 000 voyageurs à la fois, et abritent des kiosques, des bars, des bureaux de change, des jeux automatiques. Sous le dôme sont installés le restaurant « Zvezdny » et le centre du loisir familiale «la Planète des dinosaures».
Le passage souterrain le plus long de la ville est situé sous le bâtiment de la gare.
   La 
place, elle-meme est rectangulaire: d’un côté se situent la gare 
des grandes lignes et celle de banlieue, la gare routière. De l’autre 
côté se situent des maisons d’habitation d’apres guerre. 
   Minsk 
c’est un grand reseau de transport. Il se trouve au centre 
de toutes les voies de transport qui traversent la République. On compte 
4 gares routières, 2 aéroports, un gare du chemin de fer. Les chemins 
de fer traitent 30% du trafic de marchandises et 10% du trafic passager. 
Il y a, à l’heure actuelle, 5500 km de voies ferrées et 55000 km 
de routes. Le Belarus a des liaisons aériennes avec plus d’une centaine 
de villes situées dans la CEI ou dans d’autres pays. 
 
 
   Nous 
sommes arrivés à la Place de l’Independance. C’est un centre 
administratif de la ville. 
L’ensemble de cette place s’est constitué dans les années 30 principalement avec la construction de la Maison du gouvernement (construit en 1930 par l’architecte Langbard).
Ce batiment présente une heureuse synthèse de l’architecture et de l’art monumental et couronné d’un drapeau et d’une armes nationaux de la République. Ce batiment c’est le siège du Parlement qui comprend deux chambres : la Chambre des Représentants et le Conseil de la République. La durée de la législation du Parlement est de 4 ans. Tout citoyen de la République ayant atteint l’age de 21 ans peut etre élu deputé de la Chambre des représentants ; ayant atteint l’age de 30 ans- peut etre membre du Conseil de la République. Le Parlement c’est l’organ representatif et législatif de la République.
Le Conseil des ministres est l’organe exécutif de l’état.
En 1991 la République du Belarus est devenue un Etat independant avec le president à la tete. Selon la Constitution de la République du Belarus le president est elu pour 5 ans sans intermediaire sur la base du suffrage universel, libre, egal, direct au scrutin secret.
Au début des années 30 le bâtiment de la Maison du gouvernement était le plus haut à Minsk. C’est par miracle que la Maison du gouvernement a demeuré intact pendant la Grande Guerre nationale.
   Devant 
la Maison du gouvernement a été placé un monument 
à Lénine, le premier monument en bronwe à Minsk et l’une des 
plus vieilles dans l’ex-URSS. On voit Lénine prononçant un discours 
devant les troupes de l’Armée Rouge se rendant au front d’ouest 
de la guerre civile.  
De plus, la place de l’Indépendance c’est une véritable cité de la science.
Juste à votre droite vous voyez le corps du bâtiment principal de l’ Université d’Etat Bielorusse.
En 1921 l’Université a accueilli ses premiers étudiants. Maintenant c’est le principal et le plus prestigieux université de notre république avec plus de 25 000 étudiants qui font leurs études au 20 facultés de l’Université.
Le corps du bâtiment principal de l’Université abrite 330 locaux, salles de cours, laboratoires, une salle des fêtes de 1000 places, une bibliothèque, quatre vastes salles de lecture, une grande salle sportive.
Plus de 25 000 étudiants font leurs études au 20 facultés de l’Université. L’université de Minsk entretient des contacts avec des 34 universités du monde.
     L’université 
a sa maison d’édition qui imprime les ouvrages scientifiques, les 
étudiants ont leur société scientifique.   
     En 
face de l’université se trouve l’école supérieure pédagogique, 
fondé en 1931 et il porte le nom de Maxime Tank. 
A côté de l’université à gauche se trouve le bâtiment de l’administration du métropolitain. La tour massive de hauteur de 50 m est couronnée par la girouette sous forme de l’aurochs.
La première ligne du métro a été mise en exploitation en 1984.
Le métro de Minsk n’est pas si profond que celui de Moscou (2-5 mètres de profondeur). Les difficultés de la construction ont été provoqué par les conditions hydrogéologiques assez difficiles: le sol sableux, le niveau des eaux souterrains, la roche erratique de l’époque du glacier etc.
Mais il est tres propre, comfortable et simple.
     Il 
y a 2 lignes avec 22 stations. 
A côté de la Maison du gouvernement se trouve l’ancienne église catholique néo-gothique construite en 1905-1910 (les architectes V. Markoni et G. Poiaderskii). Très souvent on appelle cette église catholique l’église rouge.
La construction de cette église a été excitée par un des plus gros propriétaires fonciers de la région de Minsk, à la mémoire de ses enfants morts jeunes. Sa famille a perdu ses enfants: d’abord le fils Simon qui avait 12 ans et dans quelques années la fille Hélène de 19 ans. Pour immortaliser leurs enfants la famille a sacrifié toute sa fortune pour la construction de l’église à Minsk en spécifiant que cette église doit porter les prénoms de St. Siméon et Hélène.La grande tour de l’église est le symbole du chagrin des parents, les deux autres sont apparues en mémoire de deux enfants qui décédés prématurément.
     Au 
dessus de l’entrée principale sur le  fronton de l’église on voit les 
armes de la ville de Minsk :la Sainte Vierge de Minsk, entourée des 
anges. Devant l’entrée principale -  la sculpture en bronze 
de l’archange Saint Mikhail, archange nommé  le protecteur céleste 
du pays. 
     Les 
autres  bâtiments entourant la place ont été construits 
au début du XX siècle au style  moderne. 
A votre gauche vous voyez la Mairie de Minsk.
Notre République est divisée en 6 districts administratifs et économiques chacun ayant un système de production original et gravitant autour d’une ville qui joue le role de marché, de centre de services, de transformations des produits.
     Minsk 
est le chef-lieu de district de Minsk. C’est le district le plus peuplé. 
     Il 
y a quelques années on a construit à cette place le centre commercial 
souterrain et récréatif avec le parking et  la zone piétonne 
avec les jets d’eau,  les sculptures, les gazons, et les parterres. 
     Notre 
car passe le long de l’avenue Nezavisimosti (autrefois l’avenue 
de l’Indépendance). C’est une artère principale de la ville, la 
plus longue et la plus belle. Sa longueur est 25 km environ pour une 
largeur allant de 48 à 70 m et plus. 
     L’avenue 
se commence par l’édifice somptueux de 
la Poste centrale ( le service de PTT) à votre droite  
et l’hôtel  « Minsk » à votre gauche. A  
la poste centrale on rend non seulement des services postaux mais on 
fait encore une mini excursion à travers tout le Belarus: une salle 
en rotonde est décorée de 15 vitraux consacrés aux monuments  
de l’architecture biélorusse des 11-18 siècles. 
Presque tous les bâtiments de l’avenue ont été construits dans le style Stalinien dans les annees 50-s. Aujourd’hui au rez-de chaussees de tous ces batiments vous voyez de nombreuses magazins de souvenirs (Paulinka, GOUM, Lakomka) ou vous pouvez acheter qch symbolisant notre République. Ce sont les articles en paille, en argile, en lin.
Le peuple belarusse est reputé comme le maitre dans l’art de la ciselure en bois, dans l’art du filage.
     De 
deux cotés de l’avenue il y a des librairies ou on peut acheter les 
livres de nos écrivains modernes et anciens, des cartes postales, des 
calendriers, des cartes de Minsk.  
A gauche on voit l’entrée du grand magasin GOUM. Après son ouverture en 1951 il est devenu pour les habitants de Minsk d’après-guerre non seulement un magasin mais un vrai musée, un temple de commerce. Un parquet, de grands miroirs, des lustres merveilleux, des comptoirs en bois précieux – tout créait une ambiance de fête.
      
En face du GOUM vous voyez encore une fois 
la Banque nationale de la République 
Bélarus. 
     L’avenue 
est flanquée de plusieurs resautarants ou vous pouvez vous dejeuner 
er bien passer le temps aux prix modérés. 
Nous traversons la place Oktiabrskaya, la place centrale de Minsk.
     Au 
centre de la place se trouve la plus petite curiosité qui représente 
un signe  du kilomètres zéro – le 
commencement des chemins biélorusses – mis sur l’axe central de 
la place. C’est à  partir de ce point qu’on compte toutes les distances 
dans la République. 
L’architecture de la place Oktiabrskaya est dominée par le Palais de la République dont la construction s’est completement finie en 2001. La surface de ce géant est 13 héctares et l’hauteur – 45m.
     Le 
Palais s’enracine sur cinq étages souterrains. Il peut contenir 4000 
personnes ce qui permet d’organiser dans ses salles des congrès ; 
des réunions solennelles,  des galas, des conferences internationales, 
des entretines d’affaires, des expositions. 
A droite du Palais on peut voir le Musée d’histoire de la Grande Guerre Nationale. C’est un musee unique au monde qui posssede un tel nombre des materiaux sur l’histoire de la GGN.
Il etait inauguré le 7 novembre 1944, tandis que la guerre n’a pas été encore finie.
Le musée abrite 30 salles d’expositions et 80000 de pièces uniques : une vaste collection des documents, des photos, des armes etc. On y trouve la maquette du camp de concentration Maly Trostenec, le 3-ième en Europe selon ses dimensions. De nombreux matériaux racontent le caractère international du mouvement des partisans en Belarus, témoignent de la participation des citoyens des autres pays européens contre les occupants hitlériens.
C’est vraiment un des plus riches musées du pays quant au nombre et à la diversité des documents de la dernière guerre.
     L’accès 
est toujours libre à la cour intérieure où sont exposés en plein 
air des modèles du matériel de combat soviétique de la Grande Guerre  
nationale. 
     Tout 
près du musée se trouve le Palais des Syndicats qui 
abrite une salle de conférences, un dancing, un cinéma, des bibliothèques. 
Au Palais  fonctionnent plusieurs clubs des artistes amateurs (pour 
enfants et personnes adultes). 
     A 
droite ce sont la Maison des officiers 
construit en 1934 ( l’architecte Langbard). et l’ancien musée 
d’architecture et d’église, fait en pierre mais selon les 
traditions d’architecture de bois. C’est l’ancien musée d’architecture 
et d’église, bâti en 1913 en l‘honneur de 300-ième anniversaire 
de la dynastie des tsars russes  Romanov. 
Maintenant nous nous approchons vers le parc du poète national biélorusse Yanka Koupala.
     A 
droit vous voyez  le Cirque. 
Il a été construit en 1959. C’etait le plus grand et le plus beau 
cirque dans l’ex-URSS à cette époque. Il est prevu pour 1700 places, 
la surface du manège est 13m. 
Alors nous nous trouvons dans le parc Yanka Koupala, célèbre poète biélorusse. C’est une magnifique éspace verte consacrée à notre héro national.
Devant nous 
s’élève  le statut de notre célèbre poète Yanka Koupala. 
Qui est Koupala?
Tout d’abord il est un sommet de la toute poésie biélarusse. Et ce n’est pas seulement parce qu’il avait un don extraordinaire pour la poésie, c’est plutot parce qu’il était toujours avec le peuple, parce qu’il a exprimé le plus profondement l’esprit, le caractère, les espoirs de ce peuple, parce qu’il était lui-meme la partie de ce peuple, et parce qu'il a consacré tout son génie à ce peuple.
     Le 
nom de Koupala est devenu le symbole de notre pays. 
     Yanka 
Koupala  est venu dans la littérature au cours de l’année de 
1905, a l’epoque de la 1-iere Revolution Russee, juste au moment dramatique 
quand le peuple biélorusse s’est levé dans son premier combat contre 
le tsarisme. A ce temps la nation bielorusse etait supprimee, la langue 
biélorusse etait interdite, mais Koupala n’avait peur de rien et 
continuait à ecrire ses vers en langue bielarusse. Et ce le Koupala 
qui est un vrai fondateur de la langue bielorusse contemporaine. 
(citer un de 
ses vers, ex. “А хто там ідзе?”) 
     Ces 
vers n’exprimaient pas seulement les idées et les sentiments du jeune 
poète. C’était le peuple qui parlait, ce peuple qui pendant des 
siècles n’avait pas eu le droit de se plaindre, auquel on avait défendu 
de parler, et qui, enfin, avait reçu la parole et s’adressait à 
ses ennemis,  à ses oprresseurs. Dans l’oeuvre du poète on 
trouve une grande responsabilité envers les générations futures, 
c’est au nom de l’avenir qu’il écrivait, et, cet avenir, il le 
voyait libre et heureux. 
     Et 
c’est à l’occasion du 90-ième  anniversaire de la naissance 
du poète, en 1972, qu’on a inauguré ce monument.  Au centre 
d’une petite place sur un bloc de granit se tient Koupala. Il regarde 
au loin. A ses pieds coule une source et une fleure de fougère fleurit 
près de l’eau: selon les croyances populaires ce qui verra cette 
fleur connaitra le bonheur. Chaque annee, au mois du juillet, tous les 
jeunes se rendaient au foret pour chercher cette fleur. Mais en realité 
cette fleur n’existe pas. C’est seulement une légende romantique 
qui nous temoigne qu’au cours des siecles notre peuple cherchait le 
bonheur et voulait etre libre et heureux.  
Devant nous le fontaine qui jaillit en forme de couronne. De gracieuse jeunes filles jettent des couronnes dans l’eau. Cette gracieuse composition est illustrative d’une fête slave ancienne qui voulait qu’à la nuit de Saint-Jean les jeunes aillent jeter des couronnes de fleurs dans l’eau dans l’espoir de trouver le bohneur. Si deux couronnes s’unissent, la jeune fille se mariera cette annee, si non – il faut tenter l’annee suivante.
Koupala a prit 
son pseudonim de cette fete puisqu’il est né juste ce jour-là, le 
7 juillet. 
     Au 
fond du parc se trouve le musée littéraire du poéte Yanka Koupala. 
Il a été fondé, grace aux efforts de sa femme, à l’emplacement 
de la maison en bois incendiée pendant la guerre où, de 1921 à 1941,  
a vecu  et travaille Koupala. Les fonds du musée abritent les pièces 
d’exposition liées à la vie, aux activités de Yanka Koupala.  
     La 
vie de Koupala s’est finie à Moscou ou il faisait ses études, C’etait 
la fin tragique. Koupala n’a jamais caché son haine envers tous les 
opresseurs de son peuple et donc, pendant ses études à Moscou il etait 
jeté de l’escalier par un inconnu. On crois que c’etait un assasinat 
intentionnel. 
Mais il nous a laissé un heritage inapprecié : ses vers, ses poèmes, ses pièces théatrales. Mais tout d’abord il a fait revivre notre langue nationale, langue biélorusse.
On crois que c’est la deuxième langue au monde (apres l’italien) d’après sa mélodie. Vraiment c’est une langue tres belle et magnifique.
La langue biélorusse est issue du rameau slave des langues indo-européennes. Elle se trouve dans le meme groupe avec la langue russe et la langue ukranienne. On peut comparer les relations entre ces trois langues commes les relations entre le francais, l’espagnol et l’italien. Ce n’est pas le dialècte ! C’est une langue à part qui se distingue par sa douceur, harmonie et mélodie.
Ex. дзень добры – добрый день - bonjour;
калі ласка – пожалуйста – s’il vous plait;
дзякуй – спасибо – merci.
Il y a beucoup de mots d’origine latine qui sont pareils aux mots francais: адукацыя ( education), універсітэт ( universite), тэатр ( theatre) etc.
La langue biélarusse c’est une langue d’état. On publie des livres, des journaux en belarus, on tourne des films en langue biélarusse, on mit en scène les spectacles biélorusses.
     C’est 
une langue des intellectueux de la République. 
Donc, vous voyez l’importance de la figure de Yanka Koupala dans la formation de la nation biélorusse.
     A 
Minsk il y a beacoup d’endroits qui porte son nom: le parc, le théatre 
et meme la rue le long de laquelle passe  notre car porte le nom  
de Koupala. 
Maintenant à votre gauche, derrière les arbres, vous pouvez distinguer le Grand théatre national de l’Opera et du ballet.
Ce théatre tient une place importante dans l’art du pays. Il est très connu par sa troupe de ballet qui donne ses représentations à l’étranger avec un grand succès. Ce théatre possède de beaux décor, un riche repertoire ( essentiellement classique) et un orchestre professionnel. Depuis 60 ans de son existence le Ballet de Minsk est devenu l’un des meilleurs en ex-URSS et sa réputation dans les pays occidentaux ne cède qu’a Bolchoi. On y montre “La Aide” de Verdi, “Roméo et Juliette” de Prokofiev, “Madame Butterfly” de Puccini, “Carmen” de Bizet, “Le lac de cygnes” de Tchaikovski.