Des cas particuliers de l’expression de la condition et de l’hypothèse dans le roman d’Albert Camus

Автор работы: Пользователь скрыл имя, 08 Февраля 2012 в 14:43, курсовая работа

Описание работы

Le décodage de texte cherche à définir la relation entre les moyens de l’expression et ce qui est exprimé - le contenu. L’expressivité est créée par le choix de signes linguistiques et le mode de leur emploi de leur combinaison. Grâce aux moyens grammaticaux on peut exprimer n’importe quel sentiment.

Содержание работы

INTRODUCTION..................................................................................................2-3
Chapitre 1. L’USAGE DES PHRASES HYPOTHETIQUES (ET DE LA CONDITION) DANS LE ROMAN FRANÇAIS CONTEMPORAIN.................4-5
1.1. Les particularités de l’introduction de la condition et de l’hypothèse dans une phrase...........................................................................................................4-5
1.2. L’hypothèse et la condition dans une phrase simple et dans une phrase complèxe : des subordonnées................................................................................5-6
1.3. L’analyse des procédés de l’expression de l’hypothèse dans une phrase d’après l’étude d’Alexandre Lorian....................................................................7-9
Chapitre 2. LA CONDITION ET L’HYPOTHESE EXPRIMEES PAR SI......10-16
Chapitre 3. L’ANALYSE DES PROCEDES HYPOTHETIQUES AU PRESENT, A L’AVENIR ET AU PASSE...........................................................................17-18
Chapitre 4. AUTRES PROCEDES POUR EXPRIMER LA CONDITION ET L’HYPOTHESE......................................................................................................19
4.1. Locutions conjonctives...................................................................................19
4.2. Les propositions indépendantes......................................................................20
4.3. Système sans subordination formelle........................................................21-22
4.4. Des cas particuliers de l’expression de la condition et de l’hypothèse dans le roman d’Albert Camus.......................................................................................22-24
CONCLUSION.......................................................................................................25
РЕЗЮМЕ………………………………………………………………………....27
BIBLIOGRAPHIE………………………………………………………………..28

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    3. au conditionnel (dans les conversations ) :

Ex.:  « Tu serais à sa place tu ne ferais pas mieux. »

    Il faut noter qu’une des deux propositions peut être remplacée par un mot ou un groupe de mots ne constituant pas formellement une proposition (préposition et son régime, adjectif ou participe se rapportant au sujet, infinitif, etc) : « Sans la petite princesse, vous auriez tous été bien tranquilles ». Le système peut être reduit à un seul élément : « Tu ne le croirais pas : je suis tombée dans l’escalier ! ».

      On peut considérer également comme systèmes hypothétiques incomplets les tournures isolées telles que : si vous saviez... , si vous voulez..., s’il en fut..., si ce n’est..., si vous veniez !...(exhortation), si vous étiez là(regret), etc. 

4.3. Système sans subordination formelle.

    Dans une variante fréquente de cette tournure, on trouve un QUE devant la seconde proposition : «  Le saurait-elle que ce regard ne la distrairait pas de son écoute de la forêt ». [10;147]

     Ce QUE n’a pas de fonction subordonnante, il marque un lien entre les deux propositions.

Deux propositions indépendantes à lindicatif (avec inversion du sujet dans la première, et substitution possible, dans l’une ou l’autre, de l’impératif) :

« Ai-je la puissance de me venger, j’en perds l’envie ». [10;179]

Proposition au subjonctif, introduite par « QUE » + proposition à lindicatif ou au conditionnel (les deux propositions peuvent être reliées par ET) :

« Qu’elle possédât des pistolets à crosse, et les insurgés doublaient leurs chances ». [10;150]

Dans le style élevé, le QUE peut être omis. On peut rattacher à ces tours :

les constructions du type : QUE... OU QUE...+ subjonctif ; SOIT QUE ...SOIT QUE... + subjonctif :

« Qu’il fasse beau, qu’il fasse laid, c’est mon habitude d’aller sur les cinq heures me promener au Palais-Royal ». [10;179]

Les constructions figées introduites par :  FUT-IL, DUT-IL, EUT-IL, NE FUT-CE QUE, qui marquent une éventualité :

« Faire le poème de la conscience humaine, ne fût ce qu´à propos d´un seul homme, ce serait fondre toutes les épopées ». [10;150]

La construction introduite par N´ETAIT :

« N´était le bruit, on se croirait au paradis ».(proverbe)

     Historiquement, ce sont des constructions subordinatives, puisqu´en ancien français elles comportent la conjonction SI.

   Dans la langue actuelle cette formule figée fonctionne à peu près comme la préposition SANS, et bien souvent ne s´accorde même pas en nombre avec le sujet : « N´était un embonpoint précoce, il ne craindrait pas à la course les

plus jeunes gens du village ». [10;171] 

4.4. Des cas particuliers de l’expression de la condition et de l’hypothèse dans le roman d’Albert Camus.

    1. L’infitif après : (à condition de, à moins de, à, de sans, quitte à)

Lorsque ces prépositions introduisent un infinitif, le sujet implicite de celui-ci est nécessairement celui du verbe de la proposition principale [22 ;118]

    Leur utilisation est la même que celle des conjonctions de subordination (locutions conjonctives) équivalentes : "à condition que" ou "à moins que" à savoir: « A condition de vous lever tôt vous pourrez terminer votre travail à midi ».

« A vous croire, ce serait la mer à boire ! » [10;192].

2. Un gérondif en tête de phrase :

Ex . : « En travaillant plus sérieusement vous réussiriez » ( même sujet dans les deux propositions) [10;176].

3. Un participe:

Ex. : « Le train arrivant avec 2 heures de retard vous ferait manquer la correspondance » [10;190].

  1. Un adjectif apposé à un nom ou à un pronom :

      Un nom ou un groupe nominal mis en apposition, un adjectif ou un participe épithètes détachées peuvent exprimer une nuance de condition. Grammaticalement ils ne changent pas de fonction, mais c´est au lecteur ou à l´interlocuteur de comprendre le rapport de condition qui lie le mot et son apposition[4;367].

Ex. : « Plus jeune il aurait fait ce travail en un tournemain » [10;170].

« Elève dans un internat, je travaillerais peut être mieux » (apposition) [10;188].

« Il marchant plus lentement, ne serait pas tombé » (épith. détachée) [10;174].

Dans ces emplois, le verbe est toujours au conditionnel.

  1. Une proposition relative au conditionnel :

Une subordonnée relative peut exprimer une nuance de condition si son verbe est au conditionnel. Elle reste cependant complément de son antécédent.

Ex. : « Un homme qui ne serait pas énergique ne serait pas un homme » [10;191].

5. Un nom procédé de : (avec, dans, en, en cas de, sauf).

Ex. : « Avec de la ténacité on arrive à tout » [10;171].

« Je serai au rendez-vous sauf obstacle imprévu » [10;174].

6. Une proposition indépendante commençant par les adverbes sinon ou autrement exprime également une nuance de condition. L´adverbe résume la subordonnée négative de condition, non exprimée.

Ex. : « Hâtez-vous sinon vous manquerez le train ».

« Il viendra, sinon il aurait téléphoné ».(=s’il ne venait pas).

7. La tournure de la phrase : la condition est sous entendue :

Ex : « Encore un peu de patience, assurait le policie, et c’est fini » [10;186].

« Mes amis viendront peut-être dimanche ; dans ce cas je vous inviterai avec eux ».

      Cela exprime aussi bien l´irréel du présent que le potentiel avec les effets que l´on imagine.

       En dehors de la conjonction si il existe d´autres conjonctions qui peuvent exprimer la condition ou la supposition : elles ont toutes pour effet de modaliser la subordonnée au subjonctif cette fois : « Nous sortirons à condition qu´il fasse beau », « nous sortirons pourvu qu´il fasse beau ».

Un cas intéressant est fourni par l´utilisation de la conjonction que de rappel pour la reprise d´un si dans une deuxieme subordonnée conditionnelle coordonnée [17; 196]. La deuxième subordonée est alors au subjonctif, ce qui montre :

    • l´équivalence des marquages modaux par le système imparfait/ conditionnel avec le subjonctif.
    • une organisation particulière de la coordination qui soumet la deuxième conditionnelle par que à la réalisation préalable de la première et l´enfonce donc un peu plus dans l´éventualité.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

CONCLUSION

      Dans ce travail on a analysé des principes de base de montrer comment fonctionne pour l’expression de la condition de l’hypothèse le passage du niveau sémantique aux constructions syntaxiques mais aussi en leur emploi dans le roman français contemporain « L’Étranger » d’Albert Camus.

      On a trouvé un lien de differents domaines linguistiques du français dans le cadre de l’expression de la condition et de l’hypothèse.

      Cette recherche implique a permis de l’observer l’expression la condition et l’hypothèse et en analyser ces procédés de l’expressivité dans le roman français moderne « L’Étranger » d’Albert Camus.

      Ce travail a permis de définir les procédés de l’expression de l’hypothèse et de la condition utilisées dans le roman « L’Etranger » d’Albert Camus et de trouver les tendances essentielles de l’usage de ces procédés. Ainsi une étude historique des hypothétiques montre que le français partant d´un état de langue assez confus aux types nombreux et complexes a tendu à une simplification et une unification de ces types et a éliminé en particulier beaucoup de types mixtes.

     La langue littéraire actuelle se caractérise par la prédominance numérique des structures types introduites par SI que nous avons signalées en tête du répértoire précédent. Ces trois types de phrase parfaitement symétriques présentent des valeurs communes.

   - les modes indicatif et conditionnel remplacent le mode subjonctif on néglige ainsi l’expression modale au profit de l’expression d’un rapport temporel le verbe principal tendant à intégrer les faits au réel en les situant dans le temps.

   - il sétablit une progression temporemme entre l’hypothèse et sa conséquence l’époque de la condition étant antérieure à celle de la conséquence.

      Les autres tours sont caractérisés soit par l’absence de conjonction hypothétique soit par la présence d’une conjonction autre que SI.  

       Quand on parle de soit de l’ hypothèse soit de la condition on n’est pas dans le domaine de la réalité ; mais dans celui de ce qu'on suppose, de ce qui est peut-être vrai mais pas sûrement, dans le domaine en somme de l'imaginaire (au moins pour une part), en tout cas de la pensée “raisonnante”. 

       
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

РЕЗЮМЕ

    Сучасний  французький роман являє собою дуже великий інтерес для вчених з точки зору аналізу граматичних, а разом із тим, стилістичних особливостей.

    У цій роботі проаналізовано основні принципи функціонування умовних та припустових виразів на семантичному рівні та їх вживання у сучасному французькому романі Альбера Камю.

    Було виявлено зв’язки різних напрямів лінгвістики у вивченні цього питання. Граматика тісно переплітається зі стилістичними особливостями і це дає змогу комплексно проаналізувати не тільки речення, але весь твір взагалом.

    Ця робота дала змогу виявити та проаналізувати основні способи вираження умовності та гіпотези у французькому сучасному романі.

    Було  виявлено основні тенденції сучасної  літературної мови, такі як:

  • спрощення основних виразів,
  • заміщення одних іншими,
  • змушування.

    Слід  відмітити, що класичні конструкції  залишаються тут ще актуальними,  але вже не настільки часто  вживаними. 

   
 
 
 
 
 
 
 
 

                                      BIBLIOGRAPHIE

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